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ZFU MOSSON

6 mars 2014

LE CABINET ARMANDET LE TARGAT GELER, DU CENTRE VILLE A LA ZONE FRANCHE

Photo Yann Le Targat

 

Le cabinet ARMANDET LE TARGAT GELER est installé depuis 2011 sur l’extension du Parc 2000. Il réunit 7 collaborateurs et se veut pluridisciplinaire dans ses activités.

Nous avons rencontré Yann LE TARGAT, l’un de ses associés.  

 

Depuis quand votre cabinet existe-t-il ? Quelles sont ses activités ?

 

Le cabinet existe depuis 1972 et ne traitait au départ que de contentieux judiciaire.

Aujourd’hui, nous sommes un cabinet généraliste mais avec des activités spécifiques :

-       Le droit des affaires, dont une composante « droit social »

-       Le droit de la propriété intellectuelle et le droit de l’informatique

Notre activité se crée également à partir du besoin du client, c’est ce qui nous a  amené à traiter du droit de l’informatique.

Nous avons par ailleurs une « spécialité », le droit du préjudice corporel et la responsabilité médicale.

Seul le droit fiscal et le droit public ne sont pas traités par notre cabinet.

Tranchant avec notre activité « historique » liée au seul contentieux, nous nous positionnons désormais davantage sur une activité de « conseil ». Cette partie est en effet indispensable et vise à  surtout à permettre à nos clients de se prémunir d’éventuels contentieux !

Le contentieux et la partie conseil sont en réalité complémentaires.  

Nous constatons néanmoins une grande méconnaissance de nos clients à l’égard de la justice et du droit… qui peuvent également faire peur (le fait d’aller chez le juge revêt aussi parfois une connotation péjorative). Mais je pense aussi que l’on communique assez mal sur notre profession et le coût que cela occasionne de faire appel à nous.

 

Combien de dossiers traitez-vous chaque année ?

300 à 400 sont ouverts chaque année, mais nous fonctionnons sur un renouvellement permanent d’ouverture et de fermeture de dossiers (étant donné la longueur des procédures, qui peuvent parfois atteindre plusieurs années) !

 

 

 

 

Qui sont vos collaborateurs/trices ?

 

Notre équipe est composée de 5 avocats (dont 3 associés) et de 2 secrétaires. Chaque avocat apporte son domaine de spécialité, complémentaire des autres (droit social, droit des affaires, responsabilité médicale et préjudice corporel, droit pénal, droit des successions, droit des assurances et baux, droit de la famille, droit de la construction).

 

Quel est votre parcours ?

 

J’ai prêté serment en 1991, avant d’intégrer le cabinet et m’y associer en 1998. Je me suis spécialisé dans le droit des affaires, ce à quoi je consacre aujourd’hui l’essentiel de mon activité (tant en conseil qu’en contentieux).

 

Vous étiez précédemment installés près du centre-ville de Montpellier. L’implantation de votre entreprise en Zone Franche Urbaine a-t-elle eu une influence (sur votre activité, conditions de travail, retour des clients…) ?

 

Notre installation en Zone Franche Urbaine (depuis 2011) n’a pas induit de changement d’activité. Par ailleurs, ces nouveaux locaux sont plus faciles d’accès pour les clients (car la zone est très bien desservie, ce qui est un point fort pour notre activité).

 

Quels services proposez-vous aux entreprises ?

 

Notre clientèle est majoritairement composée d’entreprises en effet, et nous les aidons à gérer des contentieux (sur lesquels ils seront demandeurs ou défenseurs), dans tous les domaines sauf celui du droit fiscal et public. Nous les conseillons également dans leurs relations avec les parties prenantes (notamment : en matière de droit immobilier),  prodiguons des conseils aux artisans et professions libérales, etc…

 

Vous faites partie du réseau Gesica, quel en est la plus-value?

Gesica est un réseau de correspondants qui permet de mutualiser un certain nombre de services et de savoir-faire (un avocat par barreau, c’est-à-dire là où se trouve un Tribunal de Grande Instance) sur un plan national et international.

Ce réseau est porté par des valeurs, permet aux avocats de se connaître et offre une réflexion intéressante sur notre activité professionnelle – nous pouvons échanger en effet entre confrères sur les différentes approches de notre métier et ainsi faire évoluer les pratiques professionnelles de chacun !

Gesica représente également un flux important de dossiers (de l’ordre de 5 à 10 % par an) car nous faisons appel aux différents cabinets spécialisés qui composent le réseau, et par conséquent aux compétences ainsi mutualisées. Ce fonctionnement en réseau nous rend par ailleurs plus réactifs, pour trouver par exemple dans l’urgence un confrère qui se trouve dans une autre ville.

250 cabinets sont aujourd’hui affiliés (sur la province, Paris et même à l’étranger).

 

 

 

 

Avez-vous une actualité ?

 

Je travaille actuellement, avec le concours de la CCI, à la mise en place d’un centre d’arbitrage à Montpellier (c’est un mode alternatif de règlement des conflits devant un tribunal administratif). Je pense que ceci est une bonne opportunité de résoudre des contentieux en matière commerciale, elle est en effet confidentielle et plus rapide.

 

Pensez-vous qu’il soit pertinent de créer des liens entre entreprises de la Zone Franche Urbaine ? Le faites-vous ?

 

Je suis convaincu de l’utilité de créer des liens entre entreprises de la Zone Franche mais, non, je n’en crée pas … encore !

 

CABINET ARMANDET LE TARGAT GELER

849, Rue Favre de Saint-Castor

34080 MONTPELLIER

Tél. : 04 67 06 87 87

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6 mars 2014

Rencontre avec Jacques PUJOL, Directeur de la Poste / Antenne Mosson


 
  

Jacques Pujol

  

      
 
   
  
  
  
  
  
  
  
  

 

LA POSTE DE LA MOSSON, INCONTOURNABLE … ET INDISPENSABLE DANS LA ZONE URBAINE SENSIBLE

 

 

 

La Poste de la Mosson,  située Avenue de Barcelone, accueille quotidiennement près de 500 clients tout en aspirant néanmoins à rester un bureau à taille humaine. Elle s’adresse essentiellement à des particuliers, mais tend progressivement à développer son offre auprès des entreprises. Nous avons rencontré son directeur, Jacques PUJOL.

 

 

 

 

 

Depuis quand ce bureau de la Mosson existe-t-il ? 

 

 

 

Ce bureau existe depuis 2005 (auparavant, c’était une annexe de celui de Saint-Paul).

 

En 2012, nous avons connu des travaux qui ont induit une nouvelle configuration, conforme à celle en vigueur depuis quelques années au sein des bureaux de Poste : un espace « service clients » avec le maximum d’agents répartis dans la salle qui aident les usagers, en lieu et place du traditionnel « guichet » où les agents faisaient face aux clients.

 

L’idée d’une telle configuration, outre d’introduire davantage de convivialité et de casser le « cliché »  matérialisé par le guichet et l’attente (!) était par ailleurs de séparer les services postaux et bancaires -  ces derniers se faisant toujours pour partie au guichet et les opérations postales en salle par les clients en toute autonomie ou encadrés par des agents.

 

Les clients apprécient en général cette configuration, et le fait que nous allions vers eux.

 

Nous constatons  néanmoins que beaucoup d’opérations financières se font encore au guichet (retraits, paiement des factures) et non pas en toute autonomie directement par le client ou via un virement… mais ceci concerne les clients qui ont encore des difficultés à utiliser un compte bancaire.

 

 

 

 

 

Combien de clients (approximativement) fréquentent votre bureau chaque année ?

 

 

 

Nous recensons, en temps normal, environ 450 clients … par jour (si l’on totalise les différents médias : automates, guichets, courrier, services aux entreprises). 

 

Ce chiffre devrait s’augmenter de la clientèle du bureau de Saint-Paul (récemment fermé pour travaux) qui ouvrira à la mi-décembre 2013.

 

 

 

Qui sont vos collaborateurs/trices ?

 

Nous avons à ce jour 10 collaborateurs, répartis sur 5 fonctions : directeur d’établissement, encadrant, conseiller financier,  gestionnaire bancaire et agents. 

 

 

 

 

 

Comment se répartissent votre clientèle et votre activité ?  

 

 

 

Notre clientèle est majoritairement composée de particuliers (90%), les 10% restants sont des professionnels sur l’activité « courrier ».

 

 

 

Par ailleurs, le « financier » compose 80 % des opérations, qui prennent la forme : d’envois d’argent, de retrait… avec également une grande proportion de paiement de factures.  Les 20% restants constituent le « postal » : envoi de courriers, de colis…

 

 

 

Pour permettre de mener à bien notre activité, il faut savoir que le groupe La Poste s’est scindé depuis une dizaine d’années en 4 directions distinctes : le « Courrier », le « Colis / express », la « Banque Postale » et le « Réseau » (matérialisé par les bureaux de poste) – ce dernier travaille en outre pour les 3 autres directions et la direction départementale. Une telle organisation permet une réelle professionnalisation de chaque service rendu au client.

 

 

 

 

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

 

 

 

J’ai démarré comme guichetier en 1981, avant de réussir un concours de la fonction publique. J’ai toujours exercé mes fonctions dans les bureaux, en les occupant toutes (ou presque) : comptabilité, caisse, guichet. En 1995, j’ai démarré comme conseiller financier, avant d’évoluer comme conseiller clientèle (et gérer ainsi une clientèle différente).

 

C’est en 2009 que j’ai été nommé directeur d’établissement – à Paris, Marseille et enfin Montpellier … dont je suis originaire !

 

Ce que j’aime dans ce métier, c’est le contact avec la clientèle – qui est encore accessible à un directeur d’établissement au sein d’un bureau comme le nôtre, à « taille humaine » !

 

J’apprécie enfin le fait que les bureaux de Poste vont voir leur marge de manœuvre augmenter avec le temps (sur le plan commercial, de la gestion…) en raison du développement de nos services bancaires.

 

 

 

 

 

L’implantation d’un bureau de Poste en Zone Urbaine Sensible vous paraît-elle importante ? 

 

 

 

Oui, indéniablement, tout comme en zone rurale !

 

 

 

La présence postale en ZUS répond tout d’abord à un contrat de plan signé avec l’Etat. Mais, au-delà de cela, elle s’inscrit dans une « Poste de proximité » avec un rapport humain plus personnalisé et chaleureux (la plupart de nos clients sont en effet des résidents du quartier, que nous connaissons depuis des années pour certains, et non des « nomades »). Il se crée ainsi un lien affectif entre le bureau et les clients, qui s’amplifie avec l’illettrisme de nombre d’entre eux. Notre rôle prend ainsi un tout autre sens car nous sommes là aussi pour rassurer un client qui nous donne sa confiance.

 

La Poste de la Mosson est aussi un lieu social, dans lequel les gens du quartier peuvent se rencontrer.

 

 

 

Je dirais donc que notre présence en ZUS, même si elle fait partie de nos missions, est en outre indispensable à une partie de la population.

 

 

 

 

 

Avez-vous, par conséquent, une façon de travailler identique et propre à tous les bureaux, ou bien est-ce possible de la rendre plus « personnalisée » en fonction des besoins clients qui peuvent différer ?

 

 

 

Nous avons, il est vrai, des procédures communes. Néanmoins, nous essayons autant que possible de nous adapter à la clientèle, ce qui prend donc tout son sens, étant donné comme je vous l’ai indiqué notre vocation « sociale » au sein de la ZUS.

 

 

 

 

 

Vous menez actuellement, en partenariat avec FACE Hérault, une action auprès de vos clients pour les rendre plus autonomes. En quoi cela consiste-t-il ?

 

 

 

Ce partenariat se mène lors des périodes de paiement de prestations sociales, et a pour objectif d’amener les clients vers l’autonomie dans l’utilisation des automates pour l’affranchissement de courriers afin de libérer le guichet. Il se déroule pendant trois jours sur trois bureaux en ZUS.

 

 

 

Les retours de cette action sont très positifs côté clients, qui nous ont exprimé leur satisfaction d’être devenus plus autonomes et indépendants, et d’avoir pu se saisir des outils. Cela nous rend fiers aussi !

 

La conséquence en est même que les gens font désormais la queue à l’automate, et non plus au guichet !

 

 

 

 

 

Quels services proposez-vous aux entreprises ? 

 

 

 

Nous proposons trois types de produits :

 

-       les services postaux, courrier, messagerie, express.

 

-       Les services bancaires se développent auprès des professionnels

 

-       La Poste Mobile comporte une offre dédiée aux entreprises depuis début 2013.

 

 

 

 

 

Pensez-vous qu’il soit pertinent de créer des liens entre entreprises de la Zone Franche Urbaine ?

 

 

 

Oui, je suis convaincu qu’il est pertinent de créer des liens entre entreprises, quel que soit le média (groupes de travail, etc…).

 

Mais, pour que cela fonctionne, il faut à mon sens un ingrédient indispensable : un intérêt pour l’entreprise qui va y participer (sur une thématique de recrutement par exemple). Un annuaire serait aussi bienvenu afin de connaître les entreprises implantées. J’apprécie enfin les opérations de « Speed-recrutement » menées par FACE Hérault, qui permettent de rencontrer lors d’entretiens « flash » des candidats issus de la Zone Urbaine Sensible.

 

 

 

 

 

Avez-vous une actualité ?

 

 

 

Une actualité marquante : la fermeture du bureau de Saint-Paul pour travaux jusqu’au 10 Décembre.

 

Mais, en contrepartie, nous bénéficions de renforts de personnel issu de ce guichet !

 

 

 

BUREAU DE POSTE DE MONTPELLIER LA MOSSON

 

            11, Avenue de Barcelone

 

            Horaires d’ouverture :

 

Le lundi, mardi, mercredi et vendredi : 9 h – 12 h 30 et 14 h – 17 h

 

Le jeudi : 9 h – 12 h 30 et 14 h 30 – 17 h

 

Le samedi : 9 h – 12 h 30


  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
 
 





17 septembre 2013

VU DU WEB, UNE NOUVELLE ENTREPRISE SUR LA ZONE FRANCHE

Sébastien VALLAT

VU DU WEB est une entreprise installée, depuis Mars dernier, sur la Zone Franche (au sein de l’extension du Parc 2000). En plein développement, elle compte aujourd’hui 5 salariés, et en prévoit deux de plus d’ici à la fin de l’année. Nous avons rencontré son dirigeant, Sébastien VALLAT.

 

Pouvez-vous décrire votre activité, de telle sorte qu’elle soit compréhensible par quelqu’un qui n’a (presque !) jamais eu affaire à Internet ?

 

Nous sommes une « agence web » spécialisée dans la visibilité des marques et des entreprises sur Internet.

Notre métier découle en effet de l’évolution d’Internet, et des rôles qu’il remplit désormais sur les champs du marketing, de la communication et de la vente.

Historiquement en effet, il n’existait dans le domaine d’Internet qu’un seul métier : la création de sites, une démarche qui s’est fortement accélérée depuis 2009. Aujourd’hui, la majorité des entreprises ont un site Internet,  et il se crée encore plusieurs milliers d’adresses par jour (sous forme de sites, blogs, etc…).

Mais la problématique qui se pose aujourd’hui est la nécessité de rendre ce site visible, par conséquent le créer  ne suffit pas – sauf si l’on possède une marque très connue !On peut en effet avoir un site, mais ne pas avoir de visites car il n’apparaît pas sur les moteurs de recherche. Par ailleurs, plus que d’être visible, il faut l’être au bon endroit - d’où les notions de cibles et de marché.

 

Notre mission consiste donc à aider le site à se « positionner »  afin de le rendre visible auprès des interlocuteurs pertinents pour la marque ou l’entreprise.

 

Nous intervenons sur plusieurs champs :

-       Le référencement naturel national et international (50% de notre activité), qui est l’ensemble des moyens et des actionsqui permettent de placer un site aux meilleures positions sur les moteurs de recherche.

 

-       Le Community Management (30% de notre activité), qui est la prise en charge / prise de parole / gestion du contenu et de l’identité d’une marque sur Internet et les territoires d’expression des marques (Facebook, Twitter, les blogs…) dans le but de créer des lieux d'expressionentre la marque et ses communautés (peut être le renouveau des Services Après-Vente !)

 

-       La rédaction de contenus adaptés aux sites Internet

 

-       La formation aux métiers du web(dans le but de repenser les contenus pour le média Internet) à destination d’entreprises et de collectivités (écriture pour le web, webmarketing, community management, référencement,...)

 

Tous ces moyens d’action permettent de faire de l’outil Internet un lieu d’expression maîtrisé, dans l’objectif de faire vivre la marque et se rapprocher du client. Pour nous, travailler sur tout ceci nécessite d’être en veille constante, d'être curieux et au fait des usages – et c’est ce qui rend notre métier passionnant (mais accessible !).

 

Avez-vous pu observer avec vos clients les enjeux de la visibilité sur Internet pour une entreprise, est-ce désormais un incontournable ?

 

Avant tout, la « fraîcheur » du contenu du site Internet est un des critères qui influencent le référencement, et donc la position du site sur les moteurs de recherche. Donc, il importe d’être actif dans la gestion du contenu de son site Internet.

Par ailleurs, rendre le site visible (et l’afficher aux meilleures positions sur les requêtes ciblées)contribue à faire évoluer le trafic et par conséquent les commandes, la vente et la notoriété de la marque - le média Internet permet en effet de générer des volumes qui touchent beaucoup plus de gens que d'autres médias.

On est d’ailleurs capable de mesurer les résultats du trafic généré, car on dispose notamment d’outils permettant de déterminer, sur un territoire donné, le nombre de recherches effectuées. Ces évolutions peuvent être constatées tous les mois, et le fait que ces résultats soient mesurables et concrets tend à rassurer les entreprises.

Internet est par ailleurs un outil commercial, ce qui est d’autant plus « flagrant » pour certains secteurs (hôtellerie, voyage, vente en ligne).

 

Le média Internet permet donc de transformer le principe du« il faut être partout pour vendre » en celui du « il faut être plus précis et plus adapté au contexte ».

 

Quel est votre parcours ?

En termes de formation, j’ai obtenu un BTS Force de Vente à l’IDRAC (école de commerce à Montpellier) et suivi plusieurs modules de formation professionnelle au marketing, management, webmarketing, métiers du web, référencement naturel et stratégie digitale. J'ai aussi été coaché pendant plus d'un an par un consultant sénior d'une très grande agence digitale.

Mon expérience professionnelle a démarré à l’IDRAC, où j’ai été responsable de communication 3 ans avant de créer un poste de direction nationale de la communication – j’ai eu en effet en charge le passage de la communication traditionnelle à la communication digitale. Ce projet a bien fonctionné, et s’est déployé par la suite sur l’ensemble des écoles du groupe partenaire de l’IDRAC. J’ai par la suite mis en place la stratégie visant à un positionnement de leader Internet pour chaque établissement ainsi que sa présence et son développement sur les média sociaux.

Et, en parallèle… VU DU WEB est né en 2009 ! L’activité a débuté sur du référencement naturel. C’est une entreprise qui démarre bien et qui crée des emplois. Nos clients sontissus du secteur de la formation, du tourisme, de l'industrie, du loisir, de la mode, de l'imprimerie et de la vente en ligne.

 

Votre entreprise est récemment installée en Zone Franche, êtes-vous satisfait de ce choix ?

 

Certainement, car j’ai déjà pu constater plusieurs plus-values à celui-ci.

 

Tout d’abord, le fait d’être au Nord de Montpellier, qui n’est pas encore trop diversifié donc une « terre d’accueil » intéressante pour de nouvelles entreprises et bénéficie aussi d’une très bonne desserte (double voie,  A75, autoroute et tramway).

C’est aussi un lieu moderne et dynamique, et il est motivant d’être au cœur d’une zone qui se développe.

Néanmoins, si l’on veut respecter l’engagement de l’entreprise d’encourager les embauches issues du quartier (ce que je soutiens !), nous rencontrons des difficultés de sourcing de candidats issus de la Zone sur des profils tertiaires et correspondant à ceux que nous recherchons. Ce qui fait qu'aujourd'hui on ne bénéficie pas des avantages fiscaux ou de réduction de charges liés à cette implantation.

 

 

Il serait donc pertinent de créer un lien avec d’autres entreprises de la Zone Franche ?

Sans aucun doute ! Cela pourrait donc permettre, notamment, de pallier des problèmes de sourcing en sollicitant le réseau ainsi créé.

 

 

Quelles sont les « modes » / les dernières tendances dans votre métier ?

 

Nous constatons l’engouement des marques pour les réseaux sociaux etun intérêt plutôt novateur du côté des PME. Certes, les réseaux sociaux sont plutôt répandus et plébiscités dans la sphère privée, mais transposer cet intérêt sur un mode professionnel induit un certain investissement : faire vivre les marques en permanence sur les réseaux sociaux, animer le site Internet…

 

La tendance lourde du moment reste : la « mobilité » et le web mobile. Les entreprises doivent s'adapter à l'engouement que représentent les Smartphones et tablettes, et être au point sur les différents axes : site Internet, site mobile ou application, référencement mobile, communautés en ligne…  

 

Plus d'informations sur Vu du Web : http://www.vu-du-web.com

 

VU DU WEB

619, Rue Favre de Saint-Castor

34080 MONTPELLIER

04 99 749048

info@vu-du-web.com

Twitter :https://twitter.com/vuduweb - Facebook : https://www.facebook.com/vuduweb.seo

22 avril 2013

Rencontre avec Marc LAJARIGE, responsable de la MLJAM / antenne Mosson

LA MISSION LOCALE, UN FACILITATEUR POUR LES JEUNES … ET LES  ENTREPRISES DE LA ZONE FRANCHE

 

 

 

Créée en 1998 et membre d’un réseau national, La Mission Locale des Jeunes de l’Agglomération de Montpellier accompagne des jeunes âgés de 16 à 25 ans sortis du système scolaire dans leur recherche d’emploi et de formation, leur mobilité ou leur quotidien (logement, santé, accès aux droits…). Elle est pilotée par un Conseil d’administration composé d’Elus, des Services de l’Etat et de partenaires socio-économiques.

Sept antennes sont aujourd’hui implantées à Montpellier,  dont l’une dans le quartier de la Mosson qui couvre 8 communes périphériques.

Rencontre avec Marc Lajarige, responsable de cette antenne depuis Juillet dernier et Serge Rogowy, en charge des relations entreprises.

 

Comment aidez-vous ces jeunes ? Sur quels domaines intervient la MLJAM ?

Nous adoptons une approche globale, en les aidant à accéder à l’emploi et la formation tout en agissant également si besoin sur la levée des freins qui pourraient les en éloigner (problèmes d’accès au logement, à la mobilité, aux droits…). Nous avons par exemple, sur l’Agglomération de Montpellier, un partenariat avec la TAM sur des tarifs préférentiels et avec Passerelles (prêt de moyens de locomotion), et proposons des financements sur l’accès au permis de conduire. L’existence de ces dispositifs mis à disposition des jeunes peut par ailleurs bénéficier indirectement à une entreprise ou la rassurer,  en offrant à ce jeune des clés pour mieux réussir à intégrer l’emploi ou s’y maintenir.

Nous sommes par ailleurs signataires du dispositif « Emplois d’Avenir » (contrats aidés qui allouent à l’entreprise 75 % d’aide de l’Etat et aident des jeunes sans diplôme ou des demandeurs d’emploi de plus de 6 mois titulaires d’un niveau CAP /BEP à intégrer des entreprises du secteur non-marchand ou de certains secteurs marchands : la vente, le médico-social, le numérique, le bâtiment, les énergies renouvelables, l’agro-tourisme, la sécurité…). Nous pouvons accompagner gratuitement les entreprises et les candidats qui souhaiteraient bénéficier de ce dispositif.

 

 

 

Comment est constituée l’équipe de la MLJAM ?

Pour mener ces actions, nous faisons intervenir une dizaine de collaborateurs : des assistantes sociales, des « conseillers-développeurs »  qui organisent diverses actions de mise en relation entre les jeunes suivis et des entreprises en tension de main-d’œuvre (bâtiment, service à la personne, commerce, hôtellerie-restauration…), un collaborateur chargé de l’alternance (en lien avec les CFA, les chambres de commerce, les entreprises), enfin des collaborateurs chargés des relations avec les entreprises  et une personne détachée du Pôle Emploi.

 

Combien de jeunes accompagnez-vous chaque année ?

En 2012, nous avons suivi approximativement 3000 jeunes, mené 6000 entretiens et offert 37 000 propositions d’actions (dont 45 % sur de l’accès à l’emploi). Près de la moitié sont entrés en emploi, en formation ou en alternance. Il faut savoir enfin que les jeunes qui entrent dans notre dispositif d’accompagnement le font via une démarche volontaire, et devront suivre une fois  entrés dans celui-ci un certain nombre d’étapes (rendez-vous, informations collectives…). Ces futurs candidats à l’embauche sont donc pour beaucoup d’entre eux très motivés, et nous mettons à leur disposition des outils (préparation aux problématiques et réalités de l’emploi, etc…).

 

Quels services proposez-vous aux entreprises ?

 

Nous fournissons par exemple des conseils à une entreprise qui souhaite recruter (étude de la mission, aide à la définition de la fiche de poste), des rencontres avec des jeunesdans le cadre d’actions de recrutement ou de visites d’entreprise.

Nous pouvons par ailleurs les recevoir lors d’un entretien pour leur offrir tout type de conseil  sur les dispositifs à l’embauche tels que les « Emplois d’avenir ». Nous pouvons également bien entendu diffuser leurs offres auprès des jeunes, voire organiser des pré-recrutements de candidats avant de les présenter à l’entreprise.

Enfin, nous créons  des « ponts » afin que  ces entreprises puissent rencontrer les jeunes que nous accompagnons, via  par exemple des forums (tels que ceux de : l’Agglo, du CRIJ, du TAF – sur ce dernier, nous coordonnons le volet entreprise avec le Pôle Emploi).

Toutes ces prestations sont gratuites et, pour les mener à bien, nous nous appuyons sur un process qualité qui nous tient à cœur et peut par ailleurs rassurer nos divers interlocuteurs. Nous tentons enfin d’élargir les recrutements au-delà de la ZUS : la présence des différentes antennes de la Mission Locale permet en effet de mutualiser nos viviers de candidats, et par conséquent de proposer à une entreprise qui nous sollicite une mixité de profils (issus ou non de ZUS).

 

Quel est votre parcours ? Votre prise de fonction a-t-elle été, ou sera-t-elle l’occasion de changements majeurs au sein de l’organisation ?

Après avoir dirigé un centre socio-culturel, j’ai rejoint des organismes de formation, puis exercé la fonction de conseiller auprès de la Mission Locale, sur cette antenne Mosson  (où je travaille depuis 8 ans). J’y ai été conseiller, puis conseiller-développeur, avant de prendre la direction de l’antenne en Juillet dernier. Dans l’immédiat, je prévois d’œuvrer dans la continuité de la précédente direction, en y ajoutant le récent dispositif « Emplois d’Avenir », qui sera relayé par des ateliers, des affiches…

L’animation territoriale me paraît également importante et passe par des actions avec les partenaires, une présence sur le terrain…

Un autre projet, qui démarre tout juste avec l’aide de FACE Hérault,  est l’engagement vers le Label Diversité (témoignage de l'engagement des organismes en matière de prévention des discriminations, d'égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines).

Enfin, nous réfléchissons à pouvoir accueillir dans de meilleurs délais les jeunes qui souhaitent un rendez-vous avec leurs conseillers.

 

L’actualité du jour au sein de la Mission Locale de la Mosson ?

 

Nous inaugurons les « Jardins partagés » (qui permettent aux habitants du quartier de louer des parcelles de jardin, appelées jardins familiaux). Ce projet s’est mené en collaboration avec des associations locales et des entreprises et permet à tous les participants à ce projet de créer du lien, ce qui promet de bons moments … partagés !

 

Contact :

MLJAM Antenne Mosson

40 Square de Corte

34080 Montpellier

Tél. : 04 67 75 29 67

 

5 juillet 2012

Bientôt des abeilles sur les toits des entreprises de la zone franche ?

Abeilles []Depuis quelques années, de nouveaux locataires prennent possession des toits de nos villes : les abeilles. On a installé des ruches au Grand Palais, à l’Opéra de Lille, à l’Hôtel de Région de Montpellier… et bientôt, si le projet se concrétise, sur le toit de quelques entreprises de la ZFU Mosson. Ces initiatives sont bien plus qu’une lubie verte. En effet, comme nous le savons tous, les abeilles sont menacées par les insecticides et les engrais, beaucoup plus présents à la campagne qu’en ville et l’on a pu constater que le taux de mortalité des abeilles est bien moindre en ville.

Ce projet de ruches a émergé du groupe de travail qui réunit régulièrement les entreprises de la ZFU, à l’initiative de FACE Hérault. Ces réunions régulières ont pour objectif de créer des liens durables entre les acteurs économiques, les associations et les habitants, afin d’améliorer le cadre de vie du quartier. Et pour fédérer, il n’y a rien de tel que de bâtir des projets communs !

Les entreprises actives du groupe de travail (une trentaine environ) ont donc décidé, depuis février 2012, de plancher sur deux projets, les ruches et un projet de traitement des déchets de gros œuvre. Ce projet de recyclage comprend un volet qui associerait les jeunes du quartier dans la collecte des matériaux, en partenariat avec des associations de quartier. Le 19 juin, pour poser les bases de ces deux projets, le groupe avait convié des experts dans chacun des domaines.

Pour les ruches, sont intervenus Christophe Fournier, Chef du service Filières et emplois agricoles au Département de l'Hérault et Christian Pons, Président du Syndicat Apicole l’Abeille de l’Hérault. Ce dernier a confirmé qu’il avait beaucoup de demandes d’implantation en milieu urbain. Quelques entreprises de la ZFU se sont déjà portées volontaires pour l’expérimentation, qui ne se fera d’ailleurs pas nécessairement sur les toits, mais peut-être également dans les jardins.

Isabelle Boulesteix, du Service Energie-Déchets au Département de l'Hérault et Christophe Deligny, de la Direction des Déchets à la Communauté d'Agglomération de Montpellier, ont salué l’initiative des entreprises de la ZFU. "Les déchets des chantiers de construction ne sont pas traités actuellement par l’Agglomération de Montpellier", a reconnu Christophe Deligny. "Toutefois, la CA de Montpellier est prête à encourager ce projet s'il est porté par une ou plusieurs entreprises du bâtiment." Les membres du groupe se sont engagés  à trouver des entreprises volontaires pour se lancer dans l’expérimentation.

Ces prémisses montrent clairement la volonté de travailler ensemble. Rappelons qu’un projet d’envergure sur la ZFU a vu son aboutissement fin 2011. Il s’agit de la construction d’un bâtiment basse consommation à énergie positive, construit selon la norme HQE sur l'extension du Parc 2000. Les deux pères du projet sont Pierre Hérail, architecte et Sébastien Kaminski, conseil et maître d'œuvre en développement de projets d'entreprises.

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3 juillet 2012

Prolongation des dispositifs ZFU jusqu’au 31 décembre 2014

La loi de finances pour 2012 a prolongé jusqu'au 31 décembre 2014 l'application du dispositif d'aide pour les entreprises qui se créent en ZFU avec, toutefois, une incitation plus forte à recourir à l’emploi local.

Instaurées par la loi du 14 novembre 1996 relative au Pacte de relance pour la ville (PRV), les zones franches urbaines (ZFU) sont destinées à relancer l’activité économique et à favoriser l’insertion sociale et professionnelle dans les quartiers sensibles. Ainsi, les entreprises qui s’implantent en ZFU et qui remplissent un certain nombre de critères, définis par la loi, bénéficient d’exonérations fiscales et de charges sociales. Jusqu’au 31 décembre 2011, pour bénéficier des exonérations de charges sociales, l’entreprise devait, à partir de la troisième embauche, employer au moins un tiers de salariés résidant en ZFU ou en zone urbaine sensible (ZUS). Il n’y avait pas de clause d’embauche pour bénéficier d’exonération fiscale sur les bénéfices.

Désormais, avec le nouveau dispositif (entré en application à compter du 1er janvier 2012), pour bénéficier des exonérations de charges, il faut employer au moins 50% de salariés résidant en ZUS  et l’exonération d’impôt sur les bénéfices devient elle aussi conditionnée à cette même clause d’embauche.

Dans un contexte où la situation économique et sociale s’est dégradée, cette prorogation et ces nouvelles dispositions ont été prises afin d’améliorer l’emploi et de poursuivre le développement économique dans les quartiers concernés par la politique de la ville.  On compte actuellement 100 ZFU (dont 93 en métropole) totalisant 300 000 emplois (1).

Plus d’infos sur le site de l’URSSAF : www.urssaf.fr

(1)  Selon les chiffres rapportés par Jean Germain, Rapporteur spécial au Sénat.

 

18 juin 2012

SOLIDARITE DOM-TOM, CREATEUR DE LIEN SOCIAL A LA MOSSON

SOLIDARITE DOM-TOM, CREATEUR DE LIEN SOCIAL A LA MOSSON

 

 

Photos bulletin ZFU 004

 

Solidarité Dom-Tom, association située 216 Avenue de Louisville à Montpellier (La Paillade), fête bientôt ses 20 ans. Elle a en effet été créée en 1993, et avait pour vocation initiale d’apporter un soutien aux « ultra-marins », personnes originaires des départements et territoires d’Outre-Mer s’installant dans l’Hérault et le Languedoc-Roussillon.
Mais depuis, cette mission s’est élargie en s’ouvrant aux difficultés économiques et sociales des familles présentes sur le quartier de la Mosson.
Nous avons rencontré Christophe HENNEBELLE, nouveau directeur de la structure depuis le 1er Mars dernier.

Que fait l’association ?

 Portée par six salariés et plus 20 bénévoles, l’activité de Solidarité Dom-Tom se décline autour de trois grands pôles :

  • l’accompagnement social (démarches d’aide au quotidien, à l’emploi et au logement)
  • les boutiques solidaires (l’épicerie sociale et la braderie vestimentaire - vente à bas prix de denrées alimentaires et de vêtements
  • les ateliers hebdomadaires (couture, cuisine d’application qui ouvre ses portes une fois par semaine) ou ponctuels sur des thèmes divers (parentalité, hygiène, santé, informatique, développement durable…)

 Nous organisons également plus ponctuellement des sorties culturelles et touristiques. Il faut savoir également que nous sommes membres du Réseau Pailladin et nourrissons un partenariat avec de nombreuses associations, ainsi que la CAF, le CCAS, la mairie et le Conseil Général… 1000 personnes sont accueillies annuellement par notre association.

Quelle est la raison d’être de Solidarité Dom-Tom?

Le rôle que se donne aujourd’hui Solidarité Dom-Tom, c’est de créer du lien social entre habitants du quartier. Une chose importante tout d’abord : toute personne qui frappe à notre porte est la bienvenue, à titre ponctuel ou régulier.  D’ailleurs, le bouche-à-oreille fonctionne très bien pour mobiliser les habitants du quartier sur nos activités!

Je pense que l’on crée du lien social de façon plus qualitative dès lors que l’on amène un projet, car celui-ci crée une motivation commune, lisse les différences (même linguistiques !), favorise l’échange, permet d’apprendre des autres, de partager son propre savoir-faire et est donc valorisant... C’est d’ailleurs pourquoi nos ateliers comportent toujours une finalité.  Par exemple, sur l’atelier couture, nous ambitionnons de créer des costumes dédiés à différents pays et cultures, avec pour finalité: une exposition et  la possibilité de les louer…

Racontez-nous votre parcours ?

 Je suis ingénieur de formation (métier dans lequel j’ai peu  exercé !), j’ai suivi par ailleurs un cursus dans les domaines RH et comptabilité et un 3ème cycle en gestion de projet. Néanmoins, j’ai très vite été attiré vers les domaines de la formation et de l’insertion. J’ai en effet dirigé successivement plusieurs centres de formation, préparant respectivement aux métiers d’ingénieur, de la sécurité… Je suis ensuite intervenu comme directeur-adjoint dans un centre de formation spécialisé dans l’insertion sociale (via la lutte contre l’illettrisme et l’alphabétisation). Puis, en 1991, j’ai créé un centre de formation spécialisé dans les chantiers d’insertion, la remise à l’emploi, la redynamisation et y suis resté plus de 10 ans. Ensuite, j’ai évolué vers le conseil à la création d’entreprise, avant de revenir finalement… au domaine de l’insertion en intégrant aujourd’hui Solidarité Dom-Tom !

Pourquoi tant d’engouement pour le domaine de l’insertion, pour avoir décidé d’y consacrer un pan important de votre carrière?

Travailler dans l’insertion est un plaisir au quotidien. C’est un métier où l’on côtoie beaucoup de gens et où l’on travaille à la fois l’aspect humain, mais aussi les aspects techniques, organisationnels et financiers. C’est très intéressant de préparer et défendre un projet et c’est super de le voir se réaliser. Cependant, il ne faut pas faire n’importe quoi. Les hommes et les femmes accueillis doivent être respectés et aidés au maximum. La motivation et la passion doivent être présentes au quotidien

Avez-vous prévu des changements majeurs dans le fonctionnement de l’association,  à l’occasion de votre prise de poste?

Pour l’instant, non ! Il est important tout d’abord de consolider et valoriser l’existant ; Puis nous verrons pour une ouverture sur l’extérieur et la mise en place de nouveaux projets qui seront novateurs, car aujourd’hui dans le domaine associatif, il est primordial d’être original !

En tant que nouvel arrivé à la Mosson, observez-vous des  valeurs fortes portées par les habitants du quartier?

Oui, on ressent une solidarité très forte entre les habitants. D’ailleurs, beaucoup de nos bénéficiaires sont amenés par le bouche-à-oreille.

Entretenez-vous des liens avec des entreprises de la Zone Franche Urbaine ? Un tel réseau d’entreprises vous paraît-il important, et en particulier pour améliorer la vie des habitants ?

De par notre activité, nous n’entretenons pas ou peu de lien avec les entreprises. Mais nous allons développer cet axe. Les entreprises sont  le "nerf de la guerre" et le réseau qu’elles constituent est primordial. Je pense en effet qu’elles ont un rôle important à jouer pour aider à monter des projets. Les entreprises et les associations peuvent vraiment gagner à travailler entre elles et être reliées à la vie du quartier en exploitant ses richesses humaines.
A titre d’exemple, j’ai pu participer à l’action FACENERGIE SPORT (rencontre sportive mobilisant candidats à l’embauche et recruteurs suivie d’un forum de l’emploi, organisée par FACE Hérault le 19 Avril dernier au collège Arthur Rimbaud). Certains participants parmi les jeunes étaient issus du quartier de la Mosson et, lors de cette rencontre, j’ai été très agréablement surpris par la motivation et la passion amenées par les jeunes participants à l’événement !

 

 

 

 

 

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